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Les produits dérivés

  • Anne-Sophie Hourdeaux
  • 22 nov. 2020
  • 2 min de lecture

En quoi il est intéressant de penser "produits dérivés" pour nos églises ?


Une longue histoire

Des objets liés à une communauté religieuse et vendus à son profit, ce n'est pas nouveau. Ce sont les abbayes qui montrent l'exemple : de nombreux moines et moniales fabriquent des produits, le travail faisant partie intégrante de leur vie. « Ora et labor », prie et travaille, c'est leur credo. Fromages, bière, miel, tricots, liqueurs, huiles essentielles sont très appréciés ! Qui ne connaît le fromage du Mont des Cats, les liqueurs de la Chartreuse, les bières de Chimay (abbaye de Scourmont) et toutes les bières trappistes, les sirops d'Aiguebelle, l'eau d'Emeraude du monastère de Bouzy-la-forêt, le baume du pèlerin du monastère Notre-Dame de Ganagobie... ?

Avec le tournant du bio, ces produits naturels ont véritablement le vent en poupe !

Nos églises aussi ont depuis longtemps des objets qui sont vendus à leur profit : chapelets, statuettes, bougies, et divers articles religieux sont souvent présents dans nos lieux de culte. Certains ont même un magasin dans une salle annexe, comme à l'église Sainte-Rita de Vendeville.

Des intérêts certains

Pourquoi il est intéressant de développer des produits dérivés d'une église ?


-Financièrement, ils sont une source d'argent pour l'église, pour financer ses travaux. Les dons diminuent, il faut trouver d'autres sources de financement.

-En termes de visibilité, les objets sortent l'église de ses murs, elle devient plus visible, elle rayonne.

-En termes de communication, c'est un message très positif, l'église est active et inventive.

-En termes de spiritualité, ces objets sont une autre forme d'art sacré. On les emmène chez nous, ils rentrent dans notre intimité, on emporte un peu de l'église à domicile. Ces objets pourraient même être bénis, comme les chapelets !

Partenariats nouveaux

Les produits dérivés peuvent aussi amener des partenariats avec des acteurs du territoire qu'on n'aurait jamais sollicités autrement : c'est une occasion de mieux connaître son territoire, de créer des liens...

Ces objets peuvent aussi soutenir l'emploi local, en faisant travailler des ateliers locaux, notamment en réinsertion (pour les personnes éloignées de l'emploi, ou les décrocheurs scolaires). Ces objets peuvent ainsi se faire solidaires.


Pour optimiser la création de produits dérivés, on peut aussi s'appuyer sur des entreprises spécialisées locales qui ont les contacts et le savoir-faire. L'entreprise Prouvost à Tourcoing fournit les paroisses et sanctuaires en produits religieux. Elle a même sa propre production de chapelets. En 2020, elle a créé ses propres boules de Noël et sa crèche en albâtre !


Exemples de ce qui existe déjà : des statuettes en 3D à l'église de la Briquette dans le Valenciennois. Le pain de Sainte-Aldegonde à Maubeuge.

Une bière au nom de l'église : cela existe pour l'abbaye de Belval (notre photo), et l'église désacralisée St Louis rebaptisée le Phare.

Un pins pour l'église St François de Roubaix a été édité dans les années 1990 avec ce slogan "Sauvez moi".


On peut être inventif pour animer, et même "adopter" voir sauver son église !

 
 
 

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